Le choc culturel… de quoi parle-t-on ?
Le choc culturel n’est pas un mythe, surtout pour des pays éloignés et à fort contraste comme l’Inde, la Chine, ou encore la Russie et le Japon. Le voyageur, où qu’il aille, ne peut rester insensible aux odeurs, aux bruits, à la foule, à la pollution, aux rythmes de vie différents, aux images fortes et inhabituelles.
Pourquoi parle-t-on de choc culturel ?
Le choc culturel correspond à un changement brutal de situation et d’environnement. Mais il est surtout dû à une idée, en partie fausse, de la vision que le voyageur s’était faite avant de partir. Il y a souvent une grande différence entre des photos sur Internet et le pays lui-même, des déplacements ponctuels et un déplacement prolongé où il est nécessaire de côtoyer et de travailler avec les autochtones. Le cheminement de l’intégration culturelle suit pratiquement toujours le même processus surtout pour les futurs expatriés.
Schéma du processus du choc culturel
L’euphorie : « Je suis content de partir, je vais voir des choses nouvelles, différentes, voire positives puisque j’ai décidé de partir, que ce soit pour une semaine, un mois, trois ans. » La pensée de l’expatrié va beaucoup plus loin puisqu’il a décidé de couper les ponts, pour un temps du moins, avec son environnement actuel. De nombreux expatriés mettront tout en œuvre pour justifier un tel engagement, à eux-mêmes d’abord par de l’auto-conviction, puis à leurs proches. Certains iront même jusqu’à dénigrer leur pays pour se rassurer face au grand saut qu’ils entreprennent.
L’émerveillement : arrivés dans le pays, ils se réjouissent du dépaysement et se confirment les justificatifs initiaux de leur départ. Tout est nouveau et beau, chaque jour est une nouvelle découverte, une nouvelle aventure. Tous les sens sont en éveil, rien n’est routinier, à chaque minute ils rencontrent une surprise.
La comparaison : puis les jours passent, certaines tâches deviennent répétitives et retrouvent donc une certaine « lourdeur » : faire des courses, s’occuper de l’administratif, emmener les enfants à l’école, occuper l’espace temps quand le conjoint est absent. Toutes ces actions vont être rapidement comparées avec le pays d’origine et mises en perspective avec un jugement sans appel.
La phase d’acceptation/adaptation
C’est sans doute l’étape la plus difficile à passer durant votre passage dans un nouveau pays. La phase d’adaptation peut durer plus d’un an quelques fois. Tout dépend de la situation dans laquelle vous pouvez vous retrouver. C’est épuisant de découvrir un nouveau pays. Ré-apprendre les évidences vous demandera forcément un effort constant pour vous remettre en question sur vos réflexes culturels.
Comment dépasser l’écart culturel important ?
Moins il y aura de jugement sur les autres, plus il y aura d’intégration. Quand un phénomène nous semble « décalé » par rapport à la vie de tous les jours, il est bon de le garder en mémoire, sans le charger d’a priori et de critiques. Si celui-ci réapparaît, il s’agit alors d’un phénomène diachronique « d’une façon de faire » dans la culture du pays et il doit alors être accepté tel quel. S’il ne réapparaît pas, il doit être oublié et non-servir d’exemple pour alimenter les discussions entre amis. Il n’y a, en effet, rien de plus néfaste pour l’esprit que de conserver des phénomènes ponctuels et exceptionnels qui renforcent la pensée d’un réel écart culturel.
Cette conviction selon laquelle aucune culture ne prévaut sur une autre, n’est souvent rendu possible qu’en ayant accepté l’inéluctabilité des différences culturelles.
Cette étape préalable est fondamentale et c’est ce propose de réaliser Laurent Goulvestre grâce à son application MyExportCoach. Cet outil en ligne permet à toutes les entreprises qui exportent, de déterminer le profil culturel des collaborateurs destinés à travailler à l’export. Par la suite, vous aurez une cartographie représentant les différences culturelles du pays cible.
La méthode ne comporte évidemment pas que cela… Rendez-vous sur le site associé à la méthode afin d’en découvrir plus !